Accrochage & copinage.

caroline ∞ anastasia

J'étais à la bourre, comme à mon habitude. J'avais prévu d'aller faire du shopping, histoire de garnir un peu ma garde-robe qui était désespérément vide, mais si je voulais avoir le temps de faire toutes les boutiques que je visai, j'avais intérêt à presser le pas ! Finissant de me recoiffer, je jetai un dernier coup d’œil à ma tenue avant d'attraper ma veste et de l'enfiler en vitesse. « Je sors, Jay ! Ne m'attend pas, je ne sais pas pour combien de temps je vais en avoir ! » dis-je à James. Je l'entendis me grommeler une réponse alors que je sortais en claquant la porte, et me précipitai jusqu'à ma voiture.

« Et merde ! Qu'elle tête en l'air je fais encore ! » dis-je à haute voix ce que je pensai pour moi-même. Je fis donc un rapide demi-tour jusqu'à l'appartement, afin d'y prendre mes clés. J'étais heureuse que James ne soit pas sorti aujourd'hui, de quoi aurai-je eu l'air, à la porte de mon propre appartement simplement parce-que j'avais la tête ailleurs ? Le remerciant d'une bise, je filai rejoindre ma seconde acolyte, affublée d'une jolie robe rouge pétasse.

Je glissai la clé dans le neiman et la fit tourner, démarrant ainsi le véhicule. Le moteur ronronnait agréablement, comme si elle était heureuse de me revoir, et le sourire aux lèvres je m'engageai dans la rue avec ma magnifique Comet rouge vif cabriolé, ma pétasse préférée.

Alors que je prenais la direction du centre commercial, je me refaisais mon parcours dans ma tête. J'irai d'abord voir les boutiques de vêtements, puis les chaussures. Les sacs et accessoires si j'en ai le temps. Une petite robe à fleurs avec une veste légère noire et des escarpins ? C'est ça qu'il me manque, une tenue décontractée mais sexy ! pensai-je.

Bientôt arrivée à la sortie de Mystic Falls, la tête toujours dans mes pensées, je m'engageai sur la dernière rue avant d'emprunter l'axe principal menant tout droit à un grand centre commercial non loin de la ville. Pressée, j'appuyai sur la pédale d'accélération, faisant une fois de plus ronronner le magnifique moteur de mon acolyte à la robe si aguicheuse. Puis, ralentissant quelque peu afin de tourner, je regardai dans mon rétroviseur centrale, regardant si personne ne se trouvait derrière moi.

« Putain de merde ! » hurlai-je, sortant de ma voiture et claquant la portière. Je venais d'avoir un accrochage, et le bruit qu'il avait engendré ne m'inspirait rien de bon. Je fonçai jusqu'à l'avant de ma voiture, afin de constater les dégâts. Mon cœur s'emballait, et je ne savais si j'étais plus triste pour ma voiture chérie ou en colère d'avoir eu le premier accident de toute ma vie.

Heureusement, je me calmai rapidement. Ne regardant que le pare-choc avant rouge vif, je vis que les dégâts étaient minimes, et qu'après une vérification de routine de la part de James et peut-être un petit coup de peinture, il n'y paraîtrait plus. Je me relevai alors, soulagée, sans prêter attention à la personne qui m'était rentrée dedans. Ou bien était-ce l'inverse ?

       

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